L’adolescence est souvent perçue comme une période difficile : conflits familiaux,
instabilité émotionnelle, quête d’indépendance… Mais Maria Montessori y voyait surtout
un moment de métamorphose, aussi intense que la petite enfance.

Une étape de transformation

De 12 à 18 ans, l’enfant devient un jeune adulte en construction. Il vit des
bouleversements physiologiques (puberté, croissance rapide, fluctuations hormonales)
mais aussi psychologiques et sociaux : recherche d’identité, besoin d’autonomie,
émergence de la pensée critique.
Montessori décrit cette période comme un âge fragile, mais porteur d’un potentiel
extraordinaire. Pour elle, l’adolescent n’est pas seulement un élève qui doit accumuler
des connaissances : il est déjà un citoyen en devenir, qui doit comprendre sa place dans
la société.

Une école pour la vie

Dans son ouvrage De l’enfant à l’adolescent, Montessori insiste : l’école secondaire ne
doit pas être une simple continuité de l’école primaire. Elle doit offrir aux jeunes des
expériences sociales, des responsabilités réelles et des projets concrets qui leur donnent le
sentiment d’être utiles.
Elle écrit :
« L’école de l’adolescent doit être une école pour la vie, où le jeune découvre son rôle
dans la société et apprend à devenir un adulte capable de contribuer à la civilisation
humaine. »

L’adolescent : une promesse d’avenir

Si l’adolescence peut être instable, c’est aussi un âge d’ouverture, de créativité et de
générosité. Montessori voyait dans cette période une chance pour la société : c’est en
offrant aux jeunes un cadre adapté, à la fois sécurisant et stimulant, que l’on prépare les
adultes de demain.

Dans notre collège international MPEM (qui ouvrira ses portes en septembre 2026), cette vision se traduit par un environnement qui allie rigueur académique, vie collective et projets concrets, afin d’accompagner chaque adolescent
dans la construction de son identité et de son autonomie.

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